Azul,
Une copine, qui fréquente ce forum de manière très discrète, croit avoir trouvé l'amour de sa vie. Je lui dédie cette chanson de Barbara Streisand, I am a woman in love: https://www.youtube.com/watch?v=BHqAllSQ_eM
Je lui souhaite un océan de bonheur, elle qui aimait à dire: «J'aime aimer...»!
Voici les paroles pour ceux-celles qui veulent suivre la chanson:
Life is a moment in space
When the dream is gone
Its a lonelier place
I kiss the morning goodbye
But down inside you know
We never know why
The road is narrow and long
When eyes meet eyes
And the feeling is strong
I turn away from the wall
I stumble and fall
But I give you it all...
Chorus:
I am a woman in love
And I do anything
To get you into my world
And hold you within
Its a right I defend
Over and over again
What do I do?
With you eternally mine
In love there is
No measure of time
We planned it all at the start
That you and i
Would live in each others hearts
We may be oceans away
You feel my love
I hear what you say
No truth is ever a lie
I stumble and fall
But I give you it all
Repeat chorus
I am a woman in love
And Im talking to you
Do you know how it feels?
What a woman can do
Its a right
That I defend over and over again......
B.S.
Ah! Si une chanteuse kabyle pouvait la chanter en ...kabyle, bien évidemment!
Woman in love
Re: Woman in love
Azul fellam a-lwiz,
une chanson d amour de Rekkas que je dedie a toutes nos femmes qui ont connu l amour ou qu elles connaitront dans un proche avenir:
https://www.dailymotion.com/group/44447/featured/video/xubp5_dayen-hemlaghkem
Youcf Rekkas fait une excellente replique en kabyle. J ai deja ecoute' cette version en Anglais de barbara, mais curieusement, c est la chanson de Rekkas qui me fait le plus d effet: l amour chante' en kabyle, un renvoi a notre essence... comme si cet amour recherche' ne peut etre trouve' qu entre les bras d une femme kabyle. Faut il donc donner une identite a l amour?
je souhaite donc une nouvelle version de "ayen rrigh" de Ferhat invoquant l amour d une femme kabyle, en plus de la declaration d' amour qu'il fait a sa mere patrie kabyle.
a tala u sirem: fontaine de tous mes espoirs... n est ce pas beau l amour exprime' en kabyle?
Sorry barbara, I outgrew you.
une chanson d amour de Rekkas que je dedie a toutes nos femmes qui ont connu l amour ou qu elles connaitront dans un proche avenir:
https://www.dailymotion.com/group/44447/featured/video/xubp5_dayen-hemlaghkem
Youcf Rekkas fait une excellente replique en kabyle. J ai deja ecoute' cette version en Anglais de barbara, mais curieusement, c est la chanson de Rekkas qui me fait le plus d effet: l amour chante' en kabyle, un renvoi a notre essence... comme si cet amour recherche' ne peut etre trouve' qu entre les bras d une femme kabyle. Faut il donc donner une identite a l amour?
je souhaite donc une nouvelle version de "ayen rrigh" de Ferhat invoquant l amour d une femme kabyle, en plus de la declaration d' amour qu'il fait a sa mere patrie kabyle.
a tala u sirem: fontaine de tous mes espoirs... n est ce pas beau l amour exprime' en kabyle?
Sorry barbara, I outgrew you.
louisa a écrit:
Ah! Si une chanteuse kabyle pouvait la chanter en ...kabyle, bien évidemment!
Azul Win,
Ur zrigh-ara achal di laamer-is mi kid'saa t'meziant, nek yemma tsaayid wraad tesawedh 17 isegasen...
d'yellis n «taqrurt»...ha!ha!
Cfighd mi ttruhu a itwali di tasdawit n tizi wezu, qqaren-id: tusad weltma'm!!!
Adnughal ar Yucef. Aqcic-agi, ccna-s imlah, ssut-is iwenaa, imeslayen-is «romantiques», lmusiqa ines teskikidh...ul! Hemlagh atas «lviolon»....
Yerna, izyen mlih... udmis ittwaxdem icna n'tayri....
Ma d'cna-ni n Ferhat, Ayen righ, ttayri n'tidet i t'cenu... Elle ne chante pas l'amour au sens commun du terme, mais elle fait l'éloge de la quête de la Vérité, elle chante la soif de l'absolu. Ce qui la rend d'une valeur universelle indénaible. C'est ma chanson kabyle fétiche...
Ur zrigh-ara achal di laamer-is mi kid'saa t'meziant, nek yemma tsaayid wraad tesawedh 17 isegasen...
d'yellis n «taqrurt»...ha!ha!
Cfighd mi ttruhu a itwali di tasdawit n tizi wezu, qqaren-id: tusad weltma'm!!!
Adnughal ar Yucef. Aqcic-agi, ccna-s imlah, ssut-is iwenaa, imeslayen-is «romantiques», lmusiqa ines teskikidh...ul! Hemlagh atas «lviolon»....
Yerna, izyen mlih... udmis ittwaxdem icna n'tayri....
Ma d'cna-ni n Ferhat, Ayen righ, ttayri n'tidet i t'cenu... Elle ne chante pas l'amour au sens commun du terme, mais elle fait l'éloge de la quête de la Vérité, elle chante la soif de l'absolu. Ce qui la rend d'une valeur universelle indénaible. C'est ma chanson kabyle fétiche...
Dans ma discothèque j’ai les deux versions : Mireille Mathieu, je suis une femme amoureuse et celle de Barbara Streisand, woman in love. Cette chanson, le texte et la mélodie m’évoquent un mot : »innocence », pourvu que cela ai encore court en 2007. Putain de merde la chanson française des années 70’ était formidable mais ces foutus français n’aiment briller que par leurs défauts les plus exécrables.
Innocence hélàs ne dure qu'un temps, nos blessures nous apprennent bien
rapidement que l'amour est une conception toute féminine, je dirai même
maternelle, comme la fidélité, le bonheur parfait. Le mythe du prince
charmant à la dent dure, sur ce point là, aussi, j'envie les femmes
kabyles pour leur finesse, elles savent exactement à quoi s'en tenir
avec les hommes, leur amour, tout celui qu'elles ont donné
généreusement, innocemment, à des hommes qui ne le méritaient pas bien
souvent, elles le reprennent, intact, et l'offrent sans mesure à leurs
enfants, qui, eux, ne le trahiront pas..................elles en
reviennent plus fortes, blessées au sang, à vie.....ta copine ferait bien elle aussi, d'en revenir, à moins qu'elle ne sache déjà à quoi s'en tenir..........
rapidement que l'amour est une conception toute féminine, je dirai même
maternelle, comme la fidélité, le bonheur parfait. Le mythe du prince
charmant à la dent dure, sur ce point là, aussi, j'envie les femmes
kabyles pour leur finesse, elles savent exactement à quoi s'en tenir
avec les hommes, leur amour, tout celui qu'elles ont donné
généreusement, innocemment, à des hommes qui ne le méritaient pas bien
souvent, elles le reprennent, intact, et l'offrent sans mesure à leurs
enfants, qui, eux, ne le trahiront pas..................elles en
reviennent plus fortes, blessées au sang, à vie.....ta copine ferait bien elle aussi, d'en revenir, à moins qu'elle ne sache déjà à quoi s'en tenir..........
Azul athena,
c est donc en leurs enfants que les femmes kabyles se retrouvent en maitresses d elles memes car capables de prodiguer cet amour incomparable, inconditionel, dont les hommes sont incapables.
Je trouve cette phrase "tteriell-ienne!" au sens de prophetique.
comment expliquer alors la reprise/repetition du cycle Rapport mere "soumise a l homme"/ fille subissant le meme calvaire.. pour que la fille, a son tour, vive un amour ephemere avec son epoux, mais a hate de le -le vrai amour- prodiguer, a sa maniere, a ses enfants.
Pourquoi est ce que la fille d une mere kabyle n aurait elle pas droit a un vrai amour, a son image, avec son epoux pour que la transition vers l amour qu elle prodigue a ses enfants, soit en symbiose avec celui qu elle partage avec son epoux, et non un echappatoire, ou en d autres termes, une solution de rechange?
W.
c est donc en leurs enfants que les femmes kabyles se retrouvent en maitresses d elles memes car capables de prodiguer cet amour incomparable, inconditionel, dont les hommes sont incapables.
Je trouve cette phrase "tteriell-ienne!" au sens de prophetique.
athena,
elles le( l amour) reprennent, intact, et l'offrent sans mesure à leurs
enfants, qui, eux, ne le trahiront pas
comment expliquer alors la reprise/repetition du cycle Rapport mere "soumise a l homme"/ fille subissant le meme calvaire.. pour que la fille, a son tour, vive un amour ephemere avec son epoux, mais a hate de le -le vrai amour- prodiguer, a sa maniere, a ses enfants.
Pourquoi est ce que la fille d une mere kabyle n aurait elle pas droit a un vrai amour, a son image, avec son epoux pour que la transition vers l amour qu elle prodigue a ses enfants, soit en symbiose avec celui qu elle partage avec son epoux, et non un echappatoire, ou en d autres termes, une solution de rechange?
W.
si j'avai la réponse...............
Azul athena,
Tu as le merite de le signaler. Je n ai fait que le reprendre :-) et m assurer que j ai bien compris.
Tu as le merite de le signaler. Je n ai fait que le reprendre :-) et m assurer que j ai bien compris.
Athéna a écrit:si j'avai la réponse...............
Excuse moi, oui tu as compris, tu as très bien interpreté , je cherche encore la réponse à ton interrogation, moi aussi,
Azul,
@Ferratus, ce que tu appelles innocence, je l'appelerai «émerveillement». L'émerveillement est la première étape, essentielle, au «grand projet amoureux»!
Est-ce que ça existe en 2007? Je dirais oui, quand on croit au «grand amour» (ne pas y croire rend, à ce qu'on dit, sage). Il faut être romantique, quoi!
@Athéna:
- que les hommes n'aient pas la même conception de l'amour (du moins la même forme d'expression), je veux bien te l'accorder. mais dire que seul la femme est capable d'amour, je ne peux adhérer.
mais alors de là à dire que la fidélité est exclusivement féminine...il y a un fossé que je ne franchirai pas. une question: les hommes, ils trompent avec qui? ils ne sont pas tous «homo» que je sache!
- l'amour maternel est une forme d'amour unique, mais il ne peut remplacer l'amour, tout court. sinon, c'est un désequilibre!
- il ne s'agit pas de discuter si les femmes kabyles aiment ou non leurs enfants. encore qu'ici comme ailleurs, il y a des ratés. de par sa position sociale, la femme kabyle «utilise» ses enfants comme un instrument de pouvoir, notamment les enfants mâles!
Elle éduque les filles selon les normes de domination établies: roule bien le couscous ma fille, serre tes fesses jusqu'au mariage, souris à ta belle-mère et belle-soeurs jusqu'à ce que tu sois bien établie, ensuite tords-leur le cou! caricatural, mais pas loin de la vérité!
Et elle éduque ses garçons dans une espèce de chantage affectif qui dure toute leur vie, les rendant ainsi inaptes à toute vie autonome (matérieillement et surtout affectivement). D'ailleurs, les malheurs de la «bru» se situent à ce niveau. Combien de femmes kabyles seront prêtes à témoigner que leur beau-père était plus «clément» que leur belle-mère?
J'en connais beaucoup...
Voilà le cercle de tamuhqranit de la femme par la femme bien huilé!
La femme kabyle est un être dominé, qui reproduit sa propre domination. Les quelques contre-pouvoir (la magie, la ruse-le pouvoirs de l'oreiller, dit-on-, la manipulation....) qu'elle s'est bâtis ne sont pas la vraie liberté!
Dernière édition par le Dim 26 Aoû - 13:44, édité 2 fois
@Ferratus, ce que tu appelles innocence, je l'appelerai «émerveillement». L'émerveillement est la première étape, essentielle, au «grand projet amoureux»!
Est-ce que ça existe en 2007? Je dirais oui, quand on croit au «grand amour» (ne pas y croire rend, à ce qu'on dit, sage). Il faut être romantique, quoi!
Innocence hélàs ne dure qu'un temps, nos blessures nous apprennent bien
rapidement que l'amour est une conception toute féminine, je dirai même
maternelle, comme la fidélité, le bonheur parfait. Le mythe du prince
charmant à la dent dure, sur ce point là, aussi, j'envie les femmes
kabyles pour leur finesse, elles savent exactement à quoi s'en tenir
avec les hommes, leur amour, tout celui qu'elles ont donné
généreusement, innocemment, à des hommes qui ne le méritaient pas bien
souvent, elles le reprennent, intact, et l'offrent sans mesure à leurs
enfants, qui, eux, ne le trahiront pas..................elles en
reviennent plus fortes, blessées au sang, à vie.....ta copine ferait bien elle aussi, d'en revenir, à moins qu'elle ne sache déjà à quoi s'en tenir..........
@Athéna:
- que les hommes n'aient pas la même conception de l'amour (du moins la même forme d'expression), je veux bien te l'accorder. mais dire que seul la femme est capable d'amour, je ne peux adhérer.
mais alors de là à dire que la fidélité est exclusivement féminine...il y a un fossé que je ne franchirai pas. une question: les hommes, ils trompent avec qui? ils ne sont pas tous «homo» que je sache!
- l'amour maternel est une forme d'amour unique, mais il ne peut remplacer l'amour, tout court. sinon, c'est un désequilibre!
- il ne s'agit pas de discuter si les femmes kabyles aiment ou non leurs enfants. encore qu'ici comme ailleurs, il y a des ratés. de par sa position sociale, la femme kabyle «utilise» ses enfants comme un instrument de pouvoir, notamment les enfants mâles!
Elle éduque les filles selon les normes de domination établies: roule bien le couscous ma fille, serre tes fesses jusqu'au mariage, souris à ta belle-mère et belle-soeurs jusqu'à ce que tu sois bien établie, ensuite tords-leur le cou! caricatural, mais pas loin de la vérité!
Et elle éduque ses garçons dans une espèce de chantage affectif qui dure toute leur vie, les rendant ainsi inaptes à toute vie autonome (matérieillement et surtout affectivement). D'ailleurs, les malheurs de la «bru» se situent à ce niveau. Combien de femmes kabyles seront prêtes à témoigner que leur beau-père était plus «clément» que leur belle-mère?
J'en connais beaucoup...
Voilà le cercle de tamuhqranit de la femme par la femme bien huilé!
La femme kabyle est un être dominé, qui reproduit sa propre domination. Les quelques contre-pouvoir (la magie, la ruse-le pouvoirs de l'oreiller, dit-on-, la manipulation....) qu'elle s'est bâtis ne sont pas la vraie liberté!
Dernière édition par le Dim 26 Aoû - 13:44, édité 2 fois
que le Azul soit sur vous,
Je sais que ce n est pas toutes les femmes kabyles qui se souscrivent aux textes du MAK. Mais j aimerais beaucoup que la kabylie de demain entende justement briser ce cycle infernal qui fait de la femme un etre domine'. Je suis sur que si la femme kabylie est liberee de cette domination, la kabyle elle meme retrouvera sa liberte'.
Comment inscrire ce point en termes clairs dans les textes du MAK, ou, en general (ceux qui ne sont pas "chauds" vis a vis du MAK) dans la kabylie de demain?
L algerie post independance a impose' la mixite dans les ecoles algeriennes en faisant de la scolarite' un droit a tout enfant. Mais en chemin, l ecole algerienne est devenue un vehicule pour imposer le tutelage de la femme par l homme, inspire' par des textes dit divins, ce qui n a fait qu exacerber la position de la femme kabyle, une situation encore plus impossible du fait de son exclusion du droit a l heritage dans le droit coutumier kabyle.
( au fait le MAK devrait donc s occuper de ce point precis aussi).
La kabylie de demain devra non seulement faire la meme chose, en terme de droit a l enseignement de la fille comme du garcon, mais en plus se creer une ecole en accord avec ses voeux "contemporanises" pour que la fille et le garcon kabyles se voient en partenaires egaux et non en "etre dominant/ etre domine'".
eduquer n est pas tout encore faut il que le contenu de l education soit en sorte que la femme, et l homme, oeuvrent de facon a edifier une societe ou la femme et l homme sont "permutables" ( au sens de droit et devoir (non anatomiques)).
pour que talwit s ensuive.
W.
Je sais que ce n est pas toutes les femmes kabyles qui se souscrivent aux textes du MAK. Mais j aimerais beaucoup que la kabylie de demain entende justement briser ce cycle infernal qui fait de la femme un etre domine'. Je suis sur que si la femme kabylie est liberee de cette domination, la kabyle elle meme retrouvera sa liberte'.
Comment inscrire ce point en termes clairs dans les textes du MAK, ou, en general (ceux qui ne sont pas "chauds" vis a vis du MAK) dans la kabylie de demain?
L algerie post independance a impose' la mixite dans les ecoles algeriennes en faisant de la scolarite' un droit a tout enfant. Mais en chemin, l ecole algerienne est devenue un vehicule pour imposer le tutelage de la femme par l homme, inspire' par des textes dit divins, ce qui n a fait qu exacerber la position de la femme kabyle, une situation encore plus impossible du fait de son exclusion du droit a l heritage dans le droit coutumier kabyle.
( au fait le MAK devrait donc s occuper de ce point precis aussi).
La kabylie de demain devra non seulement faire la meme chose, en terme de droit a l enseignement de la fille comme du garcon, mais en plus se creer une ecole en accord avec ses voeux "contemporanises" pour que la fille et le garcon kabyles se voient en partenaires egaux et non en "etre dominant/ etre domine'".
eduquer n est pas tout encore faut il que le contenu de l education soit en sorte que la femme, et l homme, oeuvrent de facon a edifier une societe ou la femme et l homme sont "permutables" ( au sens de droit et devoir (non anatomiques)).
pour que talwit s ensuive.
W.
windejjatmeziant a écrit:que le Azul soit sur vous,
Je sais que ce n est pas toutes les femmes kabyles qui se souscrivent aux textes du MAK. Mais j aimerais beaucoup que la kabylie de demain entende justement briser ce cycle infernal qui fait de la femme un etre domine'. Je suis sur que si la femme kabylie est liberee de cette domination, la kabyle elle meme retrouvera sa liberte'.
Comment inscrire ce point en termes clairs dans les textes du MAK, ou, en general (ceux qui ne sont pas "chauds" vis a vis du MAK) dans la kabylie de demain?
L algerie post independance a impose' la mixite dans les ecoles algeriennes en faisant de la scolarite' un droit a tout enfant. Mais en chemin, l ecole algerienne est devenue un vehicule pour imposer le tutelage de la femme par l homme, inspire' par des textes dit divins, ce qui n a fait qu exacerber la position de la femme kabyle, une situation encore plus impossible du fait de son exclusion du droit a l heritage dans le droit coutumier kabyle.
( au fait le MAK devrait donc s occuper de ce point precis aussi).
La kabylie de demain devra non seulement faire la meme chose, en terme de droit a l enseignement de la fille comme du garcon, mais en plus se creer une ecole en accord avec ses voeux "contemporanises" pour que la fille et le garcon kabyles se voient en partenaires egaux et non en "etre dominant/ etre domine'".
eduquer n est pas tout encore faut il que le contenu de l education soit en sorte que la femme, et l homme, oeuvrent de facon a edifier une societe ou la femme et l homme sont "permutables" ( au sens de droit et devoir (non anatomiques)).
pour que talwit s ensuive.
W.
Azul.
L'Algérie "indépendante" a créé un système d'éducation rétrograde en favorisant l'arabisation. Les instances nouvelles, auront non pas à définir le "droit" à l'école pour tous, mais plus simplement L'OBLIGATION de l'école pour tous. En la laïcisant en tout premier lieu et en l'ouvrant aux langues porteuses de modernité, en suscitant la curiosité, la soif d'apprendre, au lieu d'inculquer au marteau/burin des sourates et de délivrer des diplômes bidons qui ne sont reconnus par personne. Aujourd'hui, même le permis de conduire algérien donne des sueurs froides aux autorités chargées de les valider à l'étranger.
Le M.A.K. vise à obtenir l'autonomie pour la Kabylie. Par la suite, cette autonomie amènera nécessairement une autre vision des choses et obligatoirement la mise en oeuvre de toutes les compétences. Nous n'avons pas à lutter uniquement contre les principes islamisants mis en place: il faudra également faire le ménage dans nos traditions et nos archaïsmes.
Ar tafat.
Bonjour Louisa, bonjour à tous,
Je ne te dis pas que les femmes sont plus fidèles que les hommes, sur cela on se ressemble plus qu'on ne veut l'admettre, mais notre conception de l'Amour diffère de la leur, tout est faussé dès le début, c'était plutôt un constat globale. Et je trouve d'ailleurs que le tien sur la condition de la femme kabyle très juste, elle se construit son propre mausolée en l'éducation de ses fils pour les raisons que tu décris, elle ne connait rien d'autre, mais les générations actuelles essaient de changer tout cela, espèrons qu'elles iront au bout.
Je ne te dis pas que les femmes sont plus fidèles que les hommes, sur cela on se ressemble plus qu'on ne veut l'admettre, mais notre conception de l'Amour diffère de la leur, tout est faussé dès le début, c'était plutôt un constat globale. Et je trouve d'ailleurs que le tien sur la condition de la femme kabyle très juste, elle se construit son propre mausolée en l'éducation de ses fils pour les raisons que tu décris, elle ne connait rien d'autre, mais les générations actuelles essaient de changer tout cela, espèrons qu'elles iront au bout.
Bonjour Fraka,
Juste une petite parenthese pour que je ne pollue pas ce thread. L ecole algerienne a laquelle fait allusion Fraka a ete instituee a partir de 1976, soit 14 ans apres l independance confisquee de 62. Avant 1976, il s agissait d une ecole bilingue qui a conserve' une bonne partie d une ecole qui avait un tt petit peu a envier a l ecole francaise qui se pratiquait en France.
Juste une petite parenthese pour que je ne pollue pas ce thread. L ecole algerienne a laquelle fait allusion Fraka a ete instituee a partir de 1976, soit 14 ans apres l independance confisquee de 62. Avant 1976, il s agissait d une ecole bilingue qui a conserve' une bonne partie d une ecole qui avait un tt petit peu a envier a l ecole francaise qui se pratiquait en France.
fraka a écrit:L'Algérie "indépendante" a créé un système d'éducation rétrograde en favorisant l'arabisation.
Azul
Quant j’utilise le mot innocence ce n’est pas dans le sens de cette prédisposition à être trompée ou arnaquée ou façonnée. Non l’innocence c’est la distance avec les perversions. Je précise que « perversion » n’a aucune valeur morale ou normative pour moi. J’entends simplement par perversion cet état d’habitude à mentir, tronquer, faire mal physiquement et moralement que la victime soit sois ou autrui.
Innocence c’est aussi cette capacité d’enchantement que j’associe à ton mot : émerveillement.
Pour pouvoir s’émerveiller il faut aussi être un peu affranchi. Donc je salue toujours l’intelligence même si cette intelligence se situe dans l’adversité. Tu demandais dans un autre post quelle pourrait être la définition de la virilité ? Je te donne cet indice : apprécier l’intelligence de l’adversaire (s’il en a !) ET vaincre de toute façon ! Je te donnerai d’autres indices dans le post cité. Revenons à cette idée d’innocence et de connaissance, pour moi c’est la philosophie antique grecque et la taqvaylit (le dogme). Il y a un certain mouvement esthétique et je reprends à dessin le mot mouvement que tu as utilisé.
Innocence c’est se dire que tout est possible ! Quant je parlais de « virginale » à propos de la photo d’accueil du site c’est dans ce sens cette jeune femme berbère avec son signe aza tatoué et son visage relevé tenait le rôle de l’homme et de la femme du male et de la femelle
louisa a écrit:Azul,
@Ferratus, ce que tu appelles innocence, je l'appelerai «émerveillement». L'émerveillement est la première étape, essentielle, au «grand projet amoureux»!
!
Quant j’utilise le mot innocence ce n’est pas dans le sens de cette prédisposition à être trompée ou arnaquée ou façonnée. Non l’innocence c’est la distance avec les perversions. Je précise que « perversion » n’a aucune valeur morale ou normative pour moi. J’entends simplement par perversion cet état d’habitude à mentir, tronquer, faire mal physiquement et moralement que la victime soit sois ou autrui.
Innocence c’est aussi cette capacité d’enchantement que j’associe à ton mot : émerveillement.
Pour pouvoir s’émerveiller il faut aussi être un peu affranchi. Donc je salue toujours l’intelligence même si cette intelligence se situe dans l’adversité. Tu demandais dans un autre post quelle pourrait être la définition de la virilité ? Je te donne cet indice : apprécier l’intelligence de l’adversaire (s’il en a !) ET vaincre de toute façon ! Je te donnerai d’autres indices dans le post cité. Revenons à cette idée d’innocence et de connaissance, pour moi c’est la philosophie antique grecque et la taqvaylit (le dogme). Il y a un certain mouvement esthétique et je reprends à dessin le mot mouvement que tu as utilisé.
Innocence c’est se dire que tout est possible ! Quant je parlais de « virginale » à propos de la photo d’accueil du site c’est dans ce sens cette jeune femme berbère avec son signe aza tatoué et son visage relevé tenait le rôle de l’homme et de la femme du male et de la femelle
Azul,
@Athéna: Oui, tu fais bien de souligner l'évolution de la société kabyle. Et la femme en profite. Les médias, la scolarité, l'accès au marché de l'emploi formel (rémunéré), «l'urbanisation»...tout cela contribue à l'amélioration de la condition de la femme kabyle.
Mais, me semble-t-il, c'est une évolution plus subie où les femmes (et les hommes d'ailleurs) ne sont pas vraiment acteurs du changement; une évolution qui touche plus les apparences (l'habillement par exemple) que les mentalités en profondeur, car les femmes, qu'elles soient en hidjab ou en jean moulant avec G-String, ne se voient pas les égales de l'homme, autonomes et affranchies.
Certes la situation est complexe. Les médias et l'école sont plus des entreprises d'acculturation, de dépersonnalisation que de véritable libéralisation.
@Ferratus: «La tendresse prend naissance à l'instant où nous sommes rejetés sur le seuil de l'âge adulte et où nous nous rendons compte avec angoisse des avantages de l'enfance que nous ne comprenions pas quand nous étions enfants.
La tendresse, c'est la frayeur que nous inspire l'âge adulte.
La tendresse, c'est la tentative de créer un espace artificiel où l'autre doit être traité comme un enfant.
La tendresse, c'est aussi la frayeur des conséquences physiques de l'amour ; c'est une tentative de soustraire l'amour au monde des adultes (où il est insidieux, contraignant, lourd de chair et de responsabilité) et de considérer la femme comme un enfant.» Milan Kundera, La Vie est ailleurs.
Je te conseille vivement cet auteur. Mais je peux ne pas être objective, Kundera est mon grand amour littéraire..
@Athéna: Oui, tu fais bien de souligner l'évolution de la société kabyle. Et la femme en profite. Les médias, la scolarité, l'accès au marché de l'emploi formel (rémunéré), «l'urbanisation»...tout cela contribue à l'amélioration de la condition de la femme kabyle.
Mais, me semble-t-il, c'est une évolution plus subie où les femmes (et les hommes d'ailleurs) ne sont pas vraiment acteurs du changement; une évolution qui touche plus les apparences (l'habillement par exemple) que les mentalités en profondeur, car les femmes, qu'elles soient en hidjab ou en jean moulant avec G-String, ne se voient pas les égales de l'homme, autonomes et affranchies.
Certes la situation est complexe. Les médias et l'école sont plus des entreprises d'acculturation, de dépersonnalisation que de véritable libéralisation.
@Ferratus: «La tendresse prend naissance à l'instant où nous sommes rejetés sur le seuil de l'âge adulte et où nous nous rendons compte avec angoisse des avantages de l'enfance que nous ne comprenions pas quand nous étions enfants.
La tendresse, c'est la frayeur que nous inspire l'âge adulte.
La tendresse, c'est la tentative de créer un espace artificiel où l'autre doit être traité comme un enfant.
La tendresse, c'est aussi la frayeur des conséquences physiques de l'amour ; c'est une tentative de soustraire l'amour au monde des adultes (où il est insidieux, contraignant, lourd de chair et de responsabilité) et de considérer la femme comme un enfant.» Milan Kundera, La Vie est ailleurs.
Je te conseille vivement cet auteur. Mais je peux ne pas être objective, Kundera est mon grand amour littéraire..
louisa a écrit:Azul,
@Athéna: Oui, tu fais bien de souligner l'évolution de la société kabyle. Et la femme en profite. Les médias, la scolarité, l'accès au marché de l'emploi formel (rémunéré), «l'urbanisation»...tout cela contribue à l'amélioration de la condition de la femme kabyle.
Mais, me semble-t-il, c'est une évolution plus subie où les femmes (et les hommes d'ailleurs) ne sont pas vraiment acteurs du changement; une évolution qui touche plus les apparences (l'habillement par exemple) que les mentalités en profondeur, car les femmes, qu'elles soient en hidjab ou en jean moulant avec G-String, ne se voient pas les égales de l'homme, autonomes et affranchies.
Certes la situation est complexe. Les médias et l'école sont plus des entreprises d'acculturation, de dépersonnalisation que de véritable libéralisation.
Azul Louisa, Azul à toutes et à tous,
Tu as raison lorsque tu dis que cette "liberté" est subie, on les sent d'ailleurs effrayés (hommes et femmes)par ces changements, "la mentalité ne suit pas", les "libertés" les plus simples ne sont pas reflexes, et les femmes, on le voit bien, sont sans cesse sur le qui-vive, épiées, jugées!! Même lors des rassemblements, chacun va de son côté, la cuisine pour les femmes, et le salon pour les hommes... Je pense que nous devons avant tout cela à la pauvreté, on ne peut pas refuser un revenu supplémentaire, et pour travailler il faut bien sortir etc.... Je rêve de voir des filles et des femmes attablées au café du village, papotant en buvant un verre, mais elles, le veulent elles?? Jusqu'où sont elles prêtes à aller? Pour ce qui concerne l'école algerienne, et ce que j'en ai vu, il est certain qu'elle n'est pas source d'épanouissement!! Au lieu de se construire, d'apprendre à refléchir et à ouvrir son esprit, elle détruit, tue toute vélléité de libre arbitre, le droit de dire non, on en ressort avec une certitude, même chez les Kabyles : l'Algérie est arabe, nous sommes musulmans, et, arabe et musulman c'est le must!!! Vraiment, parfois, à voir le travail à faire pour défaire tout cela, il y a de quoi être épuisé, il est urgent d'agir!!!!!
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