Fkiγ-ak ssura-w
Ma d ul ur n-edda
Taki mačči d tayri
A γ-isduklen d tanumi
Taki mačči d laḥmala
A γ-isduklen d tamara
D tamara, d ttanumi
Akw d tassa
Ma d-qarbeḍ ar yiman-iw
Ẓẓayet tegnitt fell-i
D win ḥemleγ i γer wallen-iw
Wesfeγ-t-id d keččini
Malika Domrane
Malika l'avait osé
Re: Malika l'avait osé
a l ecrit (quand elle est ecrite), taqvaylit -la langue- n est plus la pudique que l on connait.
MAlika avait dit mieux encore :
W'iccan yeg'imensi
Tamughli yidek ad_t-yerwu ...
(D€u-yi s lxir de l'album nostalgérie... l'un des plus beaux titres de Malika)
W'iccan yeg'imensi
Tamughli yidek ad_t-yerwu ...
(D€u-yi s lxir de l'album nostalgérie... l'un des plus beaux titres de Malika)
tecna dighen malika :
teggul tsumta
ur mlalen sin mehmalen...
Teggid-d deg-i nnehta m'ara d yehder yides...
analogie ?
@+
tan'
teggul tsumta
ur mlalen sin mehmalen...
Teggid-d deg-i nnehta m'ara d yehder yides...
analogie ?
@+
tan'
Azul,
priere clarifier la transcription de "yehder yides" dans:
"Teggid-d deg-i nnehta m'ara d yehder yides... "
veut elle dire:
yeh'-der yid'es: qand arrive le sommeil
ou:
yeh-der yid'es: quand il (son amoureux) lui parle.
Dans le contexte de tasumta (l oreiller), j opte pour "quand arrive" le sommeil car il permet de retrouver le bien aime' (ou la bien-aimee), seul lieu possible de rencontre.
Ansuf yissem a taninna akw ttiyad' i-d-rezfen ar da ussan-agi.
W.
priere clarifier la transcription de "yehder yides" dans:
"Teggid-d deg-i nnehta m'ara d yehder yides... "
veut elle dire:
yeh'-der yid'es: qand arrive le sommeil
ou:
yeh-der yid'es: quand il (son amoureux) lui parle.
Dans le contexte de tasumta (l oreiller), j opte pour "quand arrive" le sommeil car il permet de retrouver le bien aime' (ou la bien-aimee), seul lieu possible de rencontre.
Ansuf yissem a taninna akw ttiyad' i-d-rezfen ar da ussan-agi.
W.
tanemmirt i wensuf inek a windejjatmeziant (joli pseudo) !
C'est effectivement m'ara d-yeh'd'er yid'es avec une emphase aux deux D et un H aspiré !
dommage que je ne maitrise pas encore le clavier unicode berbère. les polices que j'utilisais ne fonctionnent pas sur ce forum!
Domrane très souvent m'a raconté des anecdotes sur l'érotisme féminin mais la décence m'empeche de les ressortir ici de but en blanc. L'idéal serait qu"elle vienne nous les raconter elle même :-)
Elle sait si bien les retranscrire dans ses titres.
C'est effectivement m'ara d-yeh'd'er yid'es avec une emphase aux deux D et un H aspiré !
dommage que je ne maitrise pas encore le clavier unicode berbère. les polices que j'utilisais ne fonctionnent pas sur ce forum!
Domrane très souvent m'a raconté des anecdotes sur l'érotisme féminin mais la décence m'empeche de les ressortir ici de but en blanc. L'idéal serait qu"elle vienne nous les raconter elle même :-)
Elle sait si bien les retranscrire dans ses titres.
Azul Taninna,
Je ne vois pas ce qu'il y a d'indécent à parler d'érotisme pour une femme.
Les femmes kabyles ont d'ailleurs un langage parfois assez osé entre elles. Si elles n'en font pas cas «publiquement» (et encore, il faut les entendre quand vient à éclater une dispute entre elles. Un vrai festival de «crudités»!), c'est à cause justement de ses valeurs sexistes qui érigent l'érotisme et la sexualité des femmes au rang de tabous.
Alors, ne te gêne surtout pas...
Cordialement,
L.
Je ne vois pas ce qu'il y a d'indécent à parler d'érotisme pour une femme.
Les femmes kabyles ont d'ailleurs un langage parfois assez osé entre elles. Si elles n'en font pas cas «publiquement» (et encore, il faut les entendre quand vient à éclater une dispute entre elles. Un vrai festival de «crudités»!), c'est à cause justement de ses valeurs sexistes qui érigent l'érotisme et la sexualité des femmes au rang de tabous.
Alors, ne te gêne surtout pas...
Cordialement,
L.
azul fellakent a tima3-zuzin,
En effet, on m en a tant parle' dans le passe mais ULAC . Ce n est pas par curiosite' "voyeuriste" mais plutot par besoin de connaitre mieux la femme kabyle que je souhaiterais que nos femmes nous eclairent justement sur ce language. Il est clair que Taninna peut en faire une chanson :-).
Qui en connait?
est ce que:" amer a-den-t'eq tassumta" en fait partie?
En effet, on m en a tant parle' dans le passe mais ULAC . Ce n est pas par curiosite' "voyeuriste" mais plutot par besoin de connaitre mieux la femme kabyle que je souhaiterais que nos femmes nous eclairent justement sur ce language. Il est clair que Taninna peut en faire une chanson :-).
Qui en connait?
est ce que:" amer a-den-t'eq tassumta" en fait partie?
louisa a écrit: Les femmes kabyles ont d'ailleurs un langage parfois assez osé entre elles. Si elles n'en font pas cas «publiquement» (et encore, il faut les entendre quand vient à éclater une dispute entre elles. Un vrai festival de «crudités»!), c'est à cause justement de ses valeurs sexistes qui érigent l'érotisme et la sexualité des femmes au rang de tabous.
Quand ma tante, femme d'immigré et sonc seule à gérer ses affaires au village, s'énerve, elle a l'habitude de dire: llghi...
En bon français, ça donnerait: lèche-moi!
Et une fois, elle l'a dit en présence du «tamen»: elle en a pris pour une lextiyya! (amende!).
Et son mari averti à Paris!!!!
En bon français, ça donnerait: lèche-moi!
Et une fois, elle l'a dit en présence du «tamen»: elle en a pris pour une lextiyya! (amende!).
Et son mari averti à Paris!!!!
en fait, il est temps qu une de nos femmes kabyles en fassent une compilation pour une publication qui tarde a venir!
En effet, c est du caractere!
un retour aux souces je suppose... quand la femme etait l Homme dans notre societe' matriarcale.
Mais ces formules tournent elle vers ridiculiser justement le "fait" organe sexuel ou a derider l homme et son masochisme?
ahamt kan ini-ted?
:-)
En effet, c est du caractere!
un retour aux souces je suppose... quand la femme etait l Homme dans notre societe' matriarcale.
Mais ces formules tournent elle vers ridiculiser justement le "fait" organe sexuel ou a derider l homme et son masochisme?
ahamt kan ini-ted?
:-)
https://www.dailymotion.com/relevance/search/malika+domrane/video/x160w0_malika-domranefkigh-ak-ssurrabaroud_music
Voici la vidéo de Malika chantant, et de quelle belle manière expressive!, cette chanson qui dit la cohabitation forcée de 2 êtres que des circonstances obligent à rester ensemble (l'obligation, l'habitude, les enfants), mais qui ne partagent ni amour, ni plaisir des corps. La femme se donne par obligation, mais son coeur, elle le réserve pour quelqu'un d'autre. Elle dit fort sa frustration de ne pas être comblé par lui sexuellement (ur i cbih ur isehmay: ni il est beau, ni il réchauffe! pire, une bûche inutile, cad qu'il est défaillant sexuellement!).
Elle décrit admirablement bien le bonheur insouciant de l'homme (i tlaghwa...) alors que la femme, lorsqu'elle atteint la ménopause, elle n'a plus rien (âge où la femme perd tous ses attributs féminins, du moins dans les sociétés traditionnelles). L'image du figuier est incroyablement bien sentie pour qui sait comment se reproduit cet arbre!
J'ose une traduction de quelques strophes, excusez mes approximations (je retravaillerais un jour )
Je t'offre mon corps,
sans que ne l'accompagne mon coeur
Ceci n'est pas l'amour,
Mais l'habitude qui nous unit
Mais l'obligation qui nous unit
C'est l'obligation, (tamara)
L'habitude (tanumi)
Et la progéniture (tassa, les enfants)
Quand tu m'approches,
Je me sens oppressée
C'est celui que j'aime qui est devant mes yeux
Je t'imagine lui
Il n'est ni beau
Ni il réchauffe,
Il est telle une «bûche» inutile
La saison de la figue est finie,
lui succède celle du figuier mâle* (aqrquc amerzagu)
Je suis (devenue) gel,
Malgré les premisses de l'été
Les rêves ont divergé
Je vis dans la solitude de la couche
L.
Voici la vidéo de Malika chantant, et de quelle belle manière expressive!, cette chanson qui dit la cohabitation forcée de 2 êtres que des circonstances obligent à rester ensemble (l'obligation, l'habitude, les enfants), mais qui ne partagent ni amour, ni plaisir des corps. La femme se donne par obligation, mais son coeur, elle le réserve pour quelqu'un d'autre. Elle dit fort sa frustration de ne pas être comblé par lui sexuellement (ur i cbih ur isehmay: ni il est beau, ni il réchauffe! pire, une bûche inutile, cad qu'il est défaillant sexuellement!).
Elle décrit admirablement bien le bonheur insouciant de l'homme (i tlaghwa...) alors que la femme, lorsqu'elle atteint la ménopause, elle n'a plus rien (âge où la femme perd tous ses attributs féminins, du moins dans les sociétés traditionnelles). L'image du figuier est incroyablement bien sentie pour qui sait comment se reproduit cet arbre!
J'ose une traduction de quelques strophes, excusez mes approximations (je retravaillerais un jour )
Je t'offre mon corps,
sans que ne l'accompagne mon coeur
Ceci n'est pas l'amour,
Mais l'habitude qui nous unit
Mais l'obligation qui nous unit
C'est l'obligation, (tamara)
L'habitude (tanumi)
Et la progéniture (tassa, les enfants)
Quand tu m'approches,
Je me sens oppressée
C'est celui que j'aime qui est devant mes yeux
Je t'imagine lui
Il n'est ni beau
Ni il réchauffe,
Il est telle une «bûche» inutile
La saison de la figue est finie,
lui succède celle du figuier mâle* (aqrquc amerzagu)
Je suis (devenue) gel,
Malgré les premisses de l'été
Les rêves ont divergé
Je vis dans la solitude de la couche
L.
|
|