Léa et ses aléas
cyprine- Nombre de messages : 11
Localisation : paris
Date d'inscription : 20/09/2007
Je visite de temps à autre le site de l’association tamazgha. J’ai un peu fureté et là oh surprise, inspiration, je me lance pourquoi pas, je clique sur prénom berbères. Je n’attend pas d’enfant ne vous inquiétez pas !!! Hop, prénoms féminins, comme ça, total hasard, tu ne me crois pas ? Ben tu as raison.
On m’a rafraîchi la mémoire, nous berbères, aimons beaucoup imager, imaginer. Nous aimons énormément la lumière, le soleil, les étoiles, la lune. Juste comme ça, juste pour expliquer à tout ceux qui veulent nous bander les yeux, nous mettre à l’ombre pour des siècles, que nous ne nous laisserons pas faire. Nous aimons énormément les femmes, ça vous le savez déjà. Comme nous les aimons, eh bien nous les désignons, les comparons à des éléments qui brillent, à des éléments qui semblent inaccessibles.
Ainsi, si tu es belle comme le claire de lune, tu seras Amtziri. Si tu es le claire de lune en personne, Tiziri.
Si tu es entière, si pour moi tu représentes un Tout, non pas un fragment, un quart de lune, mais la lune dans sa plénitude, tu seras Tamayurt.
Si la lune devait faire comme le soleil, c’est-à-dire aller se coucher, et te céder sa place, si en tout tu la surpasse, je te nommerais : Tufayur, Tifayur Tufagur, Tifagur.
Si tu lui appartient « plus qu’à moi), Tinyur.
Léa sur son sort se lamentait
Des larmes perlaient sur son visage
Lasse d’être là, elle voulait s’en aller
Laisser cette planète sans encrage
Ainsi pour la lune elle s’envola
Elle devint la reine des nuages
Sur terre elle n’était que la Lambda
Sur laquelle retombaient les dommages
Léa la lune, la lune en Léa
Léa fraie à la lune un passage
Léa devint lune et retomba
Les nues tremblèrent et atterrissage
Ma vie n’était que foin et esbroufe
Pensées orphelines et farfelues
Des démonstrations qui vous étouffent
Vilénies, railleries et cul
Femmes à la douzaine se partageaient
Mes pauvres restes éparpillés
Mon pauvre crâne baignait dans l’alcool
Et se crevassaient mes frêles épaules
Comment voulez-vous que je m’en sorte
Il me faut au plus vite la rejoindre
Qu’on me tende les bras, qu’on m’emporte
Qu’en cette lune, je puisse me fondre
Moi en elle,
Elle en émoi
Où en est-elle,
Moi j’en suis là
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