Voici une aude à la femme universelle, et plus particulièrement à la femme kabyle, à laquelle on fait croire à longueure de journée, que sa raison d'être est d'enfanter, de donner du plaisir à son mari, de faire reluire la maisonet, d'assouvir les instincts esclavagistes de sa belle-mère...
Mon ange, cesse de me dire que nous sommes jumeaux
Je rampe à même le sol et tu déploies tes ailes
Deux X composent tes chromosomes sexuels
Un X et un Y précisent mes défauts
Mon ange, cesse de me dire que nous sommes pareil
Je ne suis qu'une bulle d'air et toi mon oxygène
Tu as un taux plus élevé que moi d'œstrogènes
Tous les mois ton corps râle, expulse un sang vermeil
Mon ange, cesse de me dire que nous sommes semblables
Approche distincte, tu me frôles, je te pétrie
Alors que doucement je meurs, toi tu vieillis
Entre nous un quinquennat, interminable
Mon ange, cesse de me dire que nous ne formons qu'un
Alors que je ne vis que de formules, toi tu agis
Viennent au monde, plus de garçons que de filles
Sexe d'autant plus précieux qu'il est rare et divin
Mon ange, cesse de me dire que nous sommes conformes
Je ne suis que la forme et toi l'insondable fond
Tu ne te réduits pas à un simple sillon
A un vagin un clitoris un objet d’homme
Mon ange, cesse de me dire que nous sommes sosies
Tu es pleine et comblée, remplie de tous mes vides
Toi tu es fille de la terre, je suis apatride
Tout comme elle tu trembles, tu gronde, tu me subit
Mon ange, cesse de me dire que nous formons la paire
Mes trésors en surface, les tiens à l'intérieur
Tes gonades en dedans, les miennes à l'extérieur
Gardiens du temple utérus, veillent tes ovaires
Mon ange, cesse de me dire que je suis ton double
Je gaspille, tu gères, tu comptes, tu économises
A un nombre de gamètes tu es soumise
Tu libères quelques ovules, par années douze
Mon ange, cesse de me dire que tu es la copie,
Le miroir de mon âme, le reflet de mon coeur
Je perçois à peine ta voix au milieu du chœur
Tes cordes vocales sont si petites, c'est ainsi
Mon ange, cesse de me prendre pour ton alter ego
Quelques caresses verbales et tues donnes presque tout
De ta croupe vénusienne à tes seins d’acajou
Enfant, je m’empresse, et déballe mes cadeaux
Mon ange, cesse de croire que tu peux être moi
Je n’ai pas ta démarche souple, ton bassin
Tu fus femme, avant que moi-même je sois quelqu’un
Je donne la vie en minutes et toi en mois
Mon ange
Re: Mon ange
J'aime beaucoup. De qui est ce?
Ben euh, en fait, de moi.
si les textes étaient empruntés, je le signalerais évidemment, en citant mes sources. Content que ça te plaise.
bonne journée
si les textes étaient empruntés, je le signalerais évidemment, en citant mes sources. Content que ça te plaise.
bonne journée
azul fell-awen
ces vers, j'aime et j'aime pas, deux sensations en moi qui se mélangent.
cela ne devrai surtt pas vs contrarier mais je vs pris de le revoir une seconde fois, il lui manque qq chose, je n'arrive pas à savoir c'est quoi mais je le sentis en le lisant, une tte petite touche.
je sens que hmimi, est là, or, hmimi, je ne l'apprécie guère,
ne& amek a louisa.
salutations.
mina.
ces vers, j'aime et j'aime pas, deux sensations en moi qui se mélangent.
cela ne devrai surtt pas vs contrarier mais je vs pris de le revoir une seconde fois, il lui manque qq chose, je n'arrive pas à savoir c'est quoi mais je le sentis en le lisant, une tte petite touche.
je sens que hmimi, est là, or, hmimi, je ne l'apprécie guère,
ne& amek a louisa.
salutations.
mina.
azul très chère,
mais qu'y a-t-il là-dedans qui ne vous plaît pas? Veuillez préciser vos impressions. Non je ne m'ofusque pas. Seulement merci de m'avoir redonné le loisir de venir vous visiter tous. à très bientôt.
mais qu'y a-t-il là-dedans qui ne vous plaît pas? Veuillez préciser vos impressions. Non je ne m'ofusque pas. Seulement merci de m'avoir redonné le loisir de venir vous visiter tous. à très bientôt.
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