3919: un numéro national unique (France) dédié aux femmes victimes de violences conjugales, ainsi qu'aux témoins de tels actes. Ce numéro a été mis en place par le ministère de la cohésion sociale et les écoutantes parlent plusieurs langues.
Du lundi au samedi de 08 à 22 heures.
Le dimanche et les jours fériés de 10 à 20 heures.
Il suffit parfois d'un témoignage pour sauver une vie.
Ar tafat.
Femmes battues, parlez en avant de ne plus pouvoir le faire!
fraka- Nombre de messages : 37
Age : 66
Date d'inscription : 23/02/2007
L'islam qui grignote...
Azul, bonjour à toutes et tous.
LE CORAN pèse-t-il plus lourd en Allemagne que le Code civil ? Sans
doute pas, car une juge de Francfort qui en donnait l'impression a été
dépossédée du dossier litigieux pour suspicion de partialité. Mais
cette affaire, qui a été révélée hier par le quotidien de gauche Frankfurter Rundschau, est une illustration des problèmes de l'intégration.
Originaire du Maroc, mais née et élevée en Allemagne dont elle a
également la citoyenneté, une jeune femme de 26 ans, mère de deux
enfants de deux et trois ans, demande à divorcer de son mari, Marocain
du Maroc, lui. Il la bat, la police en a pris acte dans un
procès-verbal de mai 2006, à la suite duquel il a par voie de justice
été interdit du domicile conjugal.
Et pourtant. Le 12 janvier 2007, une juge de Francfort récuse la
demande et renvoie pour cela au Coran. Dans la mesure où les époux
proviennent tous les deux de « milieux marocains », il convient de constater que « l'exercice du droit au châtiment (par le mari) ne permet pas d'invoquer une rudesse excessive » telle que prévue à l'article 1565 du Code civil allemand. La plaignante devait « s'y attendre » en convolant avec un Marocain.
Dans sa quatrième sourate sur les femmes, le Coran stipule en effet que « vous réprimanderez celles dont vous aurez à craindre la désobéissance (...) vous les battrez ».
Mais que cette injonction garde toute sa valeur à Francfort, à l'ombre
de la tour de la BCE, ne convainc pas l'avocate. Sa demande de retirer
le dossier à la juge pour suspicion de partialité lui vaut de la part
de celle-ci une réponse, le 8 février, dont l'argumentaire est à
nouveau fondé sur le Coran et « l'honneur de l'homme ».
L'affaire ayant fait des vagues, son appel de cette décision a abouti
hier, la juge a été dessaisie du dossier. Quant au divorce, il pourrait
finalement être prononcé avant le délai d'un an de séparation qui court
jusqu'en mai.
Edifiant non?
*Source: Le Figaro.
Ar tafat.
LE CORAN pèse-t-il plus lourd en Allemagne que le Code civil ? Sans
doute pas, car une juge de Francfort qui en donnait l'impression a été
dépossédée du dossier litigieux pour suspicion de partialité. Mais
cette affaire, qui a été révélée hier par le quotidien de gauche Frankfurter Rundschau, est une illustration des problèmes de l'intégration.
Originaire du Maroc, mais née et élevée en Allemagne dont elle a
également la citoyenneté, une jeune femme de 26 ans, mère de deux
enfants de deux et trois ans, demande à divorcer de son mari, Marocain
du Maroc, lui. Il la bat, la police en a pris acte dans un
procès-verbal de mai 2006, à la suite duquel il a par voie de justice
été interdit du domicile conjugal.
Et pourtant. Le 12 janvier 2007, une juge de Francfort récuse la
demande et renvoie pour cela au Coran. Dans la mesure où les époux
proviennent tous les deux de « milieux marocains », il convient de constater que « l'exercice du droit au châtiment (par le mari) ne permet pas d'invoquer une rudesse excessive » telle que prévue à l'article 1565 du Code civil allemand. La plaignante devait « s'y attendre » en convolant avec un Marocain.
Dans sa quatrième sourate sur les femmes, le Coran stipule en effet que « vous réprimanderez celles dont vous aurez à craindre la désobéissance (...) vous les battrez ».
Mais que cette injonction garde toute sa valeur à Francfort, à l'ombre
de la tour de la BCE, ne convainc pas l'avocate. Sa demande de retirer
le dossier à la juge pour suspicion de partialité lui vaut de la part
de celle-ci une réponse, le 8 février, dont l'argumentaire est à
nouveau fondé sur le Coran et « l'honneur de l'homme ».
L'affaire ayant fait des vagues, son appel de cette décision a abouti
hier, la juge a été dessaisie du dossier. Quant au divorce, il pourrait
finalement être prononcé avant le délai d'un an de séparation qui court
jusqu'en mai.
Edifiant non?
*Source: Le Figaro.
Ar tafat.
Azul Fraka, ak,
Personnellement, je pense que ce cas illustre non pas les problèmes de l'intégration, qui sont la conséquence et non pas la cause, mais la crise des institutions laiques face à une idéologie expansionniste et insidieuse. Cette fragilisation n'est rendue possible que par le recul des débats d'idées et la crise de la pensée en Occident, quel que soit le modèle de laicité adopté (à la française, à l'anglosaxonne, à l'allemande, etc.).
Depuis qu'on a decrété la mort «des idéologies», le terrain est occupé soit par une pensée conservatrice, voire même ultrareligieuse (États-Unis), soit par un individualisme insuffisants pour contrecarrer l'avancée de l'idéologie islamiste. Les idéologies classiques, avec leurs corrolaires les grands mouvements sociopolitiques tels que le féminisme, le syndicalisme étant en recul, il s'est installé comme une vacuité de la pensée et une espèce de démission intellectuelle dont on voit la conséquence maintenant.
Un renouveau intellectuel et de pensée est la seule façon pour réinventer une laicité nécessaire plus que jamais.
Personnellement, je pense que ce cas illustre non pas les problèmes de l'intégration, qui sont la conséquence et non pas la cause, mais la crise des institutions laiques face à une idéologie expansionniste et insidieuse. Cette fragilisation n'est rendue possible que par le recul des débats d'idées et la crise de la pensée en Occident, quel que soit le modèle de laicité adopté (à la française, à l'anglosaxonne, à l'allemande, etc.).
Depuis qu'on a decrété la mort «des idéologies», le terrain est occupé soit par une pensée conservatrice, voire même ultrareligieuse (États-Unis), soit par un individualisme insuffisants pour contrecarrer l'avancée de l'idéologie islamiste. Les idéologies classiques, avec leurs corrolaires les grands mouvements sociopolitiques tels que le féminisme, le syndicalisme étant en recul, il s'est installé comme une vacuité de la pensée et une espèce de démission intellectuelle dont on voit la conséquence maintenant.
Un renouveau intellectuel et de pensée est la seule façon pour réinventer une laicité nécessaire plus que jamais.
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