alors que la parole est pouvoir, en s'emparant de la parole (poésie, chanson...), la femme «berbère» n'inverse cependant pas la hiérarchie stricte de rigueur dans la société berbère quant à la place des hommes et des femmes, car elles reproduisent le discours dominant de l'homme. de plus, les femmes produisent cette parole en dehors de leur espace naturel, c'est-à-dire leur lieu d'origine, en exil ou en allant dans une ville lointaine. c'est ce que Tassadit Yacine démontre dans cette étude à partir de l'étude de deux cas: Nouara Bali, une Kabyle née à Amalou à Bgayet en 1939, et Fatima Tabaâemrant, une Tachelhit née en 1963.
leur parole démasque la domination de l'homme et la division sexuelle de l'espace et du travail qui la sous-tend, mais ne la remet pas en cause.
Tassadit Yacine conclue en disant qu'il est des conditions historiques, comme la guerre d'algérie, où les femmes prennent la place des hommes.
mais, je me pose la question: quelle place ont-elle pris, si ce n'est justement celle assignée par cette vision?
On peut en discuter....
L'article fort intéressant est disponible à:
http://clio.revues.org/document287.html
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